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LA LÉGENDE HINAITI

HINAITI, UN NOM POLYNÉSIEN SIGNIFIANT

PETITE HINA

Le prénom Hinaiti a des racines ethniques issues des îles polynésiennes. En Polynésie, les prénoms sont souvent liés à des éléments de la nature, des qualités spirituelles ou des valeurs communautaires : Hinaiti est un prénom rare qui reflète une forte connexion avec la nature et la spiritualité, aspects essentiels de la culture polynésienne. En langue tahitienne, « Hinaiti » signifie littéralement “petite Hina”, Hina étant une déesse de la lune et de la fertilité dans la mythologie polynésienne.

Ce lien avec la divinité ajoute une profondeur spirituelle et culturelle au prénom, le rendant encore plus fascinant. Hinaiti porte en effet en elle un univers de significations et d’histoires. Les légendes autour de la déesse Hina évoquent la beauté, le mystère et la sagesse. Découvrez ci-dessous la légende qui a inspiré notre marque de soins capillaires.

Hinaiti

L'HISTOIRE

Il y a longtemps dans le district de Tererauta, vivait une jeune fille d’une incroyable beauté. Elle s’appelait Hina. Ses yeux marrons, sa peau couleur du soleil et ses longs cheveux de soie noire faisaient la fierté de ses parents, car elle était la plus jolie fille de l’île.

À seize ans, son père, chef du district, décida de la marier. Il se mit à chercher un époux digne de sa fille.
Lorsque le jour de son mariage arriva, Hina ne connaissait toujours rien de son futur mari, excepté qu’il venait du lointain district de Teretai. Cependant, lorsque son père vint la chercher pour lui présenter son époux, elle faillit s’évanouir de terreur en découvrant une immense anguille, au corps gigantesque et à la tête énorme : c’était le prince des anguilles. Hina, prise de panique, s’enfuit vers la montagne et arriva finalement dans le district d’Aketura.
Elle découvrit un faré (maison) vide, dissimulé sous le grand aito (arbre), et s’y réfugia. Cependant, cette demeure appartenait au dieu Hiro, et en revenant de la pêche, il fut ébloui par la lumière brillante entourant sa maison. C’étaient les cheveux de Hina, caressés par un rayon de soleil, qui brillaient ainsi.

La jeune fille raconta au dieu sa terrible aventure et celui-ci accepta de la cacher pendant quelque temps.
Cependant, l’anguille, attirée elle aussi par l’éclat des cheveux de la jeune fille, arriva bientôt au voisinage de la case du dieu. D’un mouvement de sa puissante queue, elle ouvrit une large brèche dans le récif, maintenant connue sous le nom de la passe de Tapuerama.
Hiro, alerté, prit un long cheveu de Hina, y attacha un hameçon de nacre et pêcha la monstrueuse bête.
Quand il l’eut tirée sur le rivage, il la découpa en trois morceaux.
La tête vint tomber aux pieds de la jeune fille et lui dit :
– Tous les hommes qui me détestent, et toi la première, Hina, un jour, pour me remercier, vous m’embrasserez sur la bouche. Je meurs, mais ma prédiction, elle, est éternelle.

Hinaiti

Le dieu Hiro, sans perdre de temps, enveloppa la tête avec des feuilles de bananier et tendit le paquet à Hina :

– Hina, fille de beauté, tu peux retourner chez les tiens, et là-bas, tu détruiras cette tête. Mais tout au long de ta route, ne la pose surtout pas à terre, car alors la malédiction de l’anguille se réaliserait.

Et Hina, accompagnée de suivantes offertes par le dieu Hiro, s’en retourna à Tererauta. Mais la route était longue et le soleil brûlait le chemin. Elles arrivèrent au bord de la rivière.
L’eau était fraîche et claire, et les jeunes filles décidèrent de s’y baigner.
Hina, oubliant le conseil du dieu, posa son paquet à terre afin de rejoindre ses compagnes.

Aussitôt, avec un bruit sourd, la terre s’ouvrit et engloutit la tête de l’anguille morte… Et surgissant de la faille qui se refermait déjà, un arbre apparut et se mit à grandir, grandir démesurément.

C’était un arbre étrange, tout en tronc, avec une touffe de feuilles au sommet. On aurait dit une immense anguille dressée, la tête vers le soleil.

Le premier cocotier venait de naître…

Hina, qui avait désobéi, fut condamnée par les dieux à vivre auprès de la rivière et l’arbre fut tabou. Défense absolue à quiconque de s’en approcher et d’en manger les fruits.

Les jours passèrent, et une grande sécheresse vint bientôt détruire toute nourriture et toute eau douce.

Seul le cocotier résista au soleil et, malgré l’interdiction des dieux, les hommes recueillirent ses fruits, qui contenaient une eau douce et claire, légèrement sucrée.
Ils virent que chaque fruit, de la taille d’un gros melon, était marqué de trois taches sombres disposées comme des yeux et une bouche… et pour boire cette eau, il leur fallut coller leurs lèvres contre ce dessin de bois.

Et Hina fit comme les autres, sans se rendre compte que la prophétie venait de s’accomplir…